Framsticks – Introduction sur la vie artificielle.
L'objectif de ce projet est d'étudier le processus d'évolution dans un monde artificiel simulé par ordinateur. Nous espérons que, comme dans le monde réel, en dépit de l'aspect aléatoire et du manque d'ambition des mécanismes de base d'évolution, il mènera à la création d'organisme artificiel de plus en plus efficient, s'améliorant de mieux en mieux aux conditions de ce monde artificiel.
Depuis de nombreuses années les gens ont utilisé des ordinateurs pour simuler la nature. Ce genre de recherche appartient également au domaine scientifique de la "vie artificielle" (VA). Le nom est évidemment relié à "l'intelligence artificielle" – les deux domaines d'étude se recouvrent en partie, mais la VA a plus de point commun avec la biologie et la physique. Ce pourrait ętre une branche de la biologie, parce que nous étudions les organismes vivants dans un environnement. Qu'importe que l'environnement soit un monde artificiel et virtuel simulé par un ordinateur : les philosophes n'ont pas encore décidé si notre monde est réel mais, néanmoins, les biologistes continuent à examiner ses organismes vivants. En outre, nos mondes artificiels nous laissent étudier (jusqu'à ce que nous en visitions d'autres, comme des planètes très éloignées) des signes de vie qui n'ont rien à voir avec les protéines.
Les scientifiques étudiant la VA travaillent sur différents champs et obtiennent beaucoup de résultat. Les règles des mondes simulés ne doivent pas nécessairement ętre comme celle du monde réel, mais de tels modèles semblent plus intéressants (simplement peut-ętre parce que vous pouvez comparer directement les résultats des simulations à la réalité).
"Boids" est un exemple de créatures avec un minimum de règles simples, qui leurs permettent de faire groupe avec d'autres (comme des bancs de poissons ou des troupeaux d'oiseau). Ce genre de comportement a été utilisé dans les films nécessitant la gestion par ordinateur des modèles d'animaux ("le Roi lion", "Batman Forever" et beaucoup de films publicitaires). D'autres modèles plus sophistiqués incluent des créatures apprenant et s'auto-évaluant. Les organismes artificiels (par exemples des véhicules motorisés) peuvent apprendre à éviter des obstacles, rechercher des points d'énergie, suivre des cibles, échapper à des ennemis, etc... De telles expériences sont directement reliées aux commandes de vrais robots – qui peuvent alors d'eux-męmes exécuter des actions utiles.
Souvent c'est l'évolution qui contrôle les améliorations, elle récompense l'organisme le mieux adapté (ou, dans le cas du monde artificiel, efficient comme nous les voulons). C'est ce qui est fait avec les algorithmes génétiques qui fonctionne de la męme manière. Naturellement, considérant la robotique, nous ne pouvons pas (encore ?) parler de créer de nouveaux "organes", ni de nouvelles espèces de robot comme résultat des mutations ou des croisements.
Pour le processus d'évolution, aller plus loin exige que les organismes soit entièrement sous la commande de l'évolution. Dans le monde réel, cela est possible en raison de la "découverte" (?) des gènes par la Nature (?), comme chemin de description formelle d'un plan de construction. De telles descriptions peuvent ętre alors mutées et croisées.
De tels rapports sont vrais avec notre simulateur du monde, où les gènes décrivent la structure entière d'un organisme. La pleine liberté dans la construction des génotypes signifie théoriquement la capacité de créer des créatures de n'importe quelle complexité.
La recherche artificielle de la vie nous incite à demander si les organismes artificiels s'auto-améliorant peut mener à créer la conscience, l'intelligence et les sentiments ? Pas dans notre modèle trop simple, naturellement. Cependant, reste la question de savoir si c'est seule l'évolution qui à créer les organismes qui vivent parmi nous. Les expériences avec des évolutions simulées montreront les capacités des créatures, et les résultats d'une telle expérimentation pourraient aider à expliquer le mystère de notre création.
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